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Stratigraphie

by Vecteur K

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1.
Flashback 09:30
Matin d’octobre J’entreprends le projet d’être sobre Jusqu’à demain Jour 1 d’un congé Prescrit sur un bout de papier On me force à m’arrêter Libre comme l’air Break cérébral avec salaire Enfin le temps d’me refaire Deux heures déjà passées Faudrait bien aller m’habiller Avant mon prochain café Quand la nuit tombe La route est plus sombre La confiance s’estompe La peur de mourir remonte Matin tranquille L’impression de marcher sur un fil Prêt à chuter Faudrait rappeler Renvoyer complétés les papiers Signes de passages obligés Intense migraine Deux, trois acétaminophènes Aux quatre à six heures Souvenir de phares Qui refusent de prendre l’angle mort Et me propulsent dans le décor Quand la nuit tombe… La douleur frappe M’empêche de passer à l’autre étape Le temps me rattrape Le jour s’impose L’angoisse me tient en état d’hypnose Je ne suis jamais en contrôle Quand la nuit tombe… Les pneus décollent Comme un ensemble, tous prennent leur envol Plus de prise au sol Mon corps s’abime Comme pour un arbre que l’on déracine Je ne sais plus où est ma cime Ça tourne sans cesse Les polymères plient, craquent et cèdent La cage se resserre Souffle le verre Nous traversons bitume, roche et terre Dans un véhicule en colère Une fraction d’ouragan Les mains sur le volant Une violente embardée Sur 1600 degrés Et tout s’arrête dans les arbres Je nage contre-courant Le flot d’idées du moment présent Cramponné au plancher Est-ce ma tête ou la pièce qui ne cesse de virer Rien ne saurait défaire La sensation d’être projeté dans les airs Malgré les somnifères Ma vie s’envole et je ne peux rien y faire
2.
Débarques 04:57
J’ai souvenir de mes six ans sur mon vélo vert Premiers tours de piste sans mes petites roues d’en arrière Les gars de la place, la belle grande voisine d’en face Tant de paires d’yeux présentes pour mon 1er vrai crash Pourtant, c’était mon moment On l’aimait pas vraiment le voisin d’en arrière On a volé sa bécane qui trainait chez les St-Pierre On l’a laissée dans le bois et puis on a craché dessus Je me rappelle surtout du moment où mon père l’a su Pourtant, c’était mon moment Le bar d’alcool méritait une incursion Quelques larmes de chaque bouteille pour masquer l’intrusion Ma fierté d’adolescent et l’estomac à l’envers La flaque de vomissure s’étend sur l’asphalte de l’école primaire Pourtant, c’était mon moment Et pourtant, c’était mon moment…
3.
Galveston 11:08
C’est si frais, si clair en tête Des oiseaux de bois Gravés dans une essence immortelle Bercée par les siècles Les chênes d’une ville sur supports Attendant la tempête Une prochaine grande colère Qui viendra par la mer Je veux être cette statue de bois Qui prend son sens avec l’âge Je veux naître différent chaque fois Qu’on me brise pendant l’orage Tout mon être est Galveston Avec ce feu, ce désir marqué dans ses arbres Tenir aujourd’hui pour pouvoir tenir demain Tenir demain On s’installe sur du perdu d’avance Parce qu’il est beau maintenant Même si on le veut important Il n’est pas permanent Nous ne détenons que le présent Dans sa fragilité Et la puissante facilité D’un passé à blâmer Je veux être cette statue de bois Qui prend son sens avec l’âge Je veux naître différent chaque fois Qu’on me brise pendant l’orage Je veux être cette statue de bois Pour qu’il me reste d’autres cartes Je veux naître différent chaque fois Qu’on trouve la façon de m’abattre Tout mon être est Galveston… Des mouvements imperceptibles ont toujours eu le contrôle Ces déplacements minimes et inaltérables nous guident Peu importe notre emprise Peu importe nos pronostics et nos théories Tout en s’assurant d’être en constant déplacement Et ce malgré notre acharnement Ce qui nous survie finit toujours par nous dépasser Nous laissant ahuris dans la plus grande des incompréhensions Des mouvements imperceptibles ont toujours eu le contrôle Ces déplacements minimes et inaltérables nous guident Puisqu’on la croit figée La matière inerte l’emporte toujours Il me reste au plus quarante ans Qu’il faudra planifier Ensuite on calculera mon coût On gèrera ma présence On me soignera selon la capacité de payer En attendant ce départ Que d’autres redouteront Si j’ai bien fait les choses Il me reste au plus quarante ans Qu’il faudra écouler Ensuite on viendra prendre mon pouls Minuter mes absences On me racontera ce qui se passe dehors pour me tenir éveillé En attendant ce départ Que d’autres redouteront Si j’ai bien fait les choses
4.
50-50 04:33
On ne s’est jamais dit « oui » Sans jamais se dire « non » On contemple une idée qui se diffuse Cette promesse qu’on se refuse Tout demeure en suspend Se décomposant sur place Depuis, tout gain, toute progression Demeure un prix de consolation On rêvait d’une place À nous, à notre image Pour la prendre sans les armes Suffisait de signer en bas de page On ne s’est jamais dit « oui » Sans jamais se dire « non » Un entre-deux plus troublant que n’importe laquelle des décisions On ne s’est jamais dit « oui » Sans jamais se dire « non » Toujours en attente d’une meilleure occasion On ne s’est jamais dit « oui » Sans jamais se dire « non » L’accès était bien trop facile À une utopie possible Elle est où aujourd’hui cette place À nous, à notre image Dans cette vision des plus frustrantes D’un entre nous à 50-50 … toujours en attente d’une meilleure occasion
5.
Carrousel 07:15
Tu restes planqué à la mauvaise adresse Tu pestes, ton malaise est manifeste Comment voudrais-tu que le feu prenne Malgré la chaleur extrême Si tu ne te donnes pas d’oxygène Une autre année sans étincelle Figé devant le carrousel L’ivresse coule trop lentement dans tes veines Sans presse, tu te redresses avec peine À quoi bon remonter sur scène Au milieu des lumières Si personne ne te repère Criant tout seul avec tes œillères Une autre année sans étincelle Figé devant le carrousel Dans tes limbes tu observes Ta fenêtre qui s’achève C’est fou ce que tu peux te raconter pour maintenir en vie ta vérité Le flou dans lequel tu es embourbé ne cesse de t’isoler Tu saignes, tes mensonges soudent les chaines Qui freinent tous ceux qui pourrait t’atteindre Tu perds toute faculté de feindre En cage tu te démènes Tu règnes sur des biens et des problèmes Plus tu les fuis plus ils te retiennent Une autre année sans étincelle… J’ai regardé dans tes yeux amers Pour y chercher la fin du désert J’y ai puisé l’envie de mieux faire De trouver de l’eau creux dans la terre C’est fou ce que tu peux te raconter pour maintenir en vie ta vérité Le flou dans lequel tu t’es embourbé Un jour peut-être vas-tu t’éveiller Vas-tu t’éveiller L’ivresse coule trop lentement dans tes veines Sans presse, tu te redresses avec peine À quoi bon remonter sur scène Au milieu des lumières Si personne ne te repère Criant tout seul avec tes œillères Une autre année sans étincelle…
6.
Quand je brise ma surface À grands coups de pic dans ma couche de glace Les idées reprennent place Au milieu de souvenirs, de débarques Et parmi mes vieilleries L’homme que j’étais sourit Vers l’homme perdu que je suis Sous une intense lumière Passant au peigne fin les étages de terre Mise à nu de mes mystères Des questions surgissent de la poussière Dans ma muraille meurtrie Je contemple les pièces réunies De pans de ma stratigraphie L’impression d’être au frein Que le canal s’est éteint Je ne ressens plus de faim À force de remettre à plus loin J’ai du sang sur les mains Qui ne peut être que le mien Où me suis-je tant perdu en chemin Ce mal-être dit-moi d’où il vient Confiner dans mes torts Enseveli sous des strates de remords J’entends tes cris au dehors Incapable de te tendre mon corps Je veux rejoindre tes envies Mais je ne peux atteindre la sortie Figé dans ma stratigraphie L’impression d’être au frein… Regarder devant m’en demande tant Mes rêves se sont perdus Un nouveau monde s’étend maintenant Sous mes pieds qui ne suivent plus Je veux rire encore Même dans le noir, le blanc, les nuances C’est si beau les nuances Quand on ose ouvrir les yeux Il faut reprendre contact Toucher, ressentir et dialoguer Il faut sortir de temps en temps Ouvrir la boîte, prendre des risques Oser vieillir, murir, changer Même si ça annonce la fin D’avant, de quelqu’un, d’une idée Il faut apprendre à espérer À ignorer, éviter, choisir Il se peut que ça m’amène quelque part Ça tourne en rond sur mes propres pas Il faut que ça avance Pour arriver à écouter, voir, recevoir Il faut reprendre contact Toucher, ressentir et dialoguer Dans les profondeurs Se dessine enfin de quoi je me meurs Ne reste plus qu’une lueur Qui s’éteint bien plus par peine que par peur Depuis ma muraille meurtrie L’homme que j’étais survit À travers ma stratigraphie À travers ma stratigraphie Je me suis tant perdu en chemin Ce mal-être dit-moi d’où il vient

about

Stratigraphie est le 3e album studio de Vecteur K. L'album introspectif retrace les souvenirs ainsi que les appréhensions d'un homme arrivé à mi-chemin de sa vie.

credits

released November 23, 2023

Vecteur K :
Cédric Charest-Lafond Claviers, piano
Alexandre De Sève Batterie, effets sonores, voix
François Fournier Basse, Taurus, CP70, Claviers, voix
Marc-André Noël Chant, guitare, effets sonores
Marc-Antoine Sauvé Guitare, lapsteel, mandoline

Chant additionnel : Jeff Grenier (pistes 1, 2 et 6)

Paroles : Marc-André Noël

Musique :Piste 1 : Marc-André Noël et Cédric Charest-Lafond
Piste 2-3-4-5 : Marc-André Noël
Piste 6 : Alexandre De Sève et François Fournier

Arrangements : Vecteur K

Réalisation : Vecteur K et Jeff Grenier

Enregistrement et mixage : Jeff Grenier, Studio Monocube, St-Jérôme, QC
**Sauf mandoline, enregistrée au Studio Les échos de l’aviron, St-Damien, QC

Mastering : Andy VanDette, AVD Mastering, New-York, NY
Illustrations: Maxime Berthiaume
Infographie: François Fournier

license

all rights reserved

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about

Vecteur K Montreal, Québec

Vecteur K est un groupe de musique progressive francophone formé en 2003.

Cédric Charest- Lafond / Claviers

Alexandre DeSève / Batterie

François Fournier / Basse et claviers

Marc-André Noël / Chant et guitare

Marc-Antoine Sauvé / Guitare
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